Dr Khadija Moussayer, présidente de l’AMMAIS, souhaite attirer l’attention sur les dernières études les plus éclairantes, qui convergent au sujet de la contagiosité du Coronavirus, pour démontrer que la période y afférente est plus réduite que beaucoup continuent à le penser.
Elle plaide également en faveur d’une baisse du nombre de jours d’isolement, tout en soulignant que la contagiosité est très forte avant et dès l’apparition des premiers symptômes et qu’elle doit donc inciter à la prudence dans les mesures de déconfinement.
Des études et des constats
Des données plus complètes et plus déterminantes sont fournies par une étude faite au Taïwan début mai, et relayée notamment par la revue française “Que choisir Santé”. Il en ressort que “la contagiosité est maximale dans les cinq jours qui suivent le début des symptômes, ainsi que dans les quatre jours qui les précèdent”, explique Dr Moussayer dans un communiqué publié le 8 juin courant.
Pour procéder à cette étude, les chercheurs ont identifié les 100 premiers malades du pays et les plus de 2.761 personnes qui ont été en contact avec eux. Le taux d’infection s’élevait à 1% dans les 5 jours après la survenue des symptômes. Il était par contre pratiquement inexistant après le 6e jour, détaille-t-elle, avant de préciser que “ces résultats écartent la crainte que les malades puissent être contagieux très longtemps et certainement pas après les 14 jours d’isolement requis (sauf quelques cas rarissimes). L’étude montre aussi une forte contagiosité avant l’apparition des premiers symptômes.
Une autre étude menée au Canada par l’université de Manitoba (publiée fin mai) prouve également que la contagiosité est plus forte de 3 à 5 jours après les premiers symptômes du Covid-19, mais qu’elle peut s’étendre jusqu’au 8ème jour, note Dr Moussayer.
L’Académie nationale de médecine et le Centre national des maladies infectieuses de Singapour vont dans le même sens que ces 2 études et d’autres études dans plusieurs pays, recommandant de réduire à 11 jours la période d’isolement. Bien que certains patients puissent encore être testés positifs après deux semaines voire un mois, les fragments du virus ne sont en effet plus suffisants pour propager l’infection, souligne-t-elle.
La transmission forte par les personnes «présymptomatiques» est en revanche particulièrement problématique, car elles sont par nature les sujets les plus susceptibles de faire renaître des foyers infectieux. Toutes ces données sont ainsi en faveur d’une continuation stricte de la distanciation sociale.
Elle plaide également en faveur d’une baisse du nombre de jours d’isolement, tout en soulignant que la contagiosité est très forte avant et dès l’apparition des premiers symptômes et qu’elle doit donc inciter à la prudence dans les mesures de déconfinement.
Des études et des constats
Des données plus complètes et plus déterminantes sont fournies par une étude faite au Taïwan début mai, et relayée notamment par la revue française “Que choisir Santé”. Il en ressort que “la contagiosité est maximale dans les cinq jours qui suivent le début des symptômes, ainsi que dans les quatre jours qui les précèdent”, explique Dr Moussayer dans un communiqué publié le 8 juin courant.
Pour procéder à cette étude, les chercheurs ont identifié les 100 premiers malades du pays et les plus de 2.761 personnes qui ont été en contact avec eux. Le taux d’infection s’élevait à 1% dans les 5 jours après la survenue des symptômes. Il était par contre pratiquement inexistant après le 6e jour, détaille-t-elle, avant de préciser que “ces résultats écartent la crainte que les malades puissent être contagieux très longtemps et certainement pas après les 14 jours d’isolement requis (sauf quelques cas rarissimes). L’étude montre aussi une forte contagiosité avant l’apparition des premiers symptômes.
Une autre étude menée au Canada par l’université de Manitoba (publiée fin mai) prouve également que la contagiosité est plus forte de 3 à 5 jours après les premiers symptômes du Covid-19, mais qu’elle peut s’étendre jusqu’au 8ème jour, note Dr Moussayer.
L’Académie nationale de médecine et le Centre national des maladies infectieuses de Singapour vont dans le même sens que ces 2 études et d’autres études dans plusieurs pays, recommandant de réduire à 11 jours la période d’isolement. Bien que certains patients puissent encore être testés positifs après deux semaines voire un mois, les fragments du virus ne sont en effet plus suffisants pour propager l’infection, souligne-t-elle.
La transmission forte par les personnes «présymptomatiques» est en revanche particulièrement problématique, car elles sont par nature les sujets les plus susceptibles de faire renaître des foyers infectieux. Toutes ces données sont ainsi en faveur d’une continuation stricte de la distanciation sociale.